Chez Lin
La cuisine thaïlandaise bien que semblable en certains points avec celle de ses voisins chinois, indiens et birmans, se démarque par des saveurs et des ingrédients originaux, tels que le curry, la menthe, la citronnelle, la coriandre ou encore le basilic rouge. Pimentée à l'excès pour le palais occidental et presque toujours accompagnée de sauces ou fumets de poisson (nam pla), elle rencontre un succès international croissant.
La cuisine thaïe n'est pas uniforme d'un bout à l'autre du pays. Ainsi, les plats du sud, comme le curry jaune et le curry de rognons et poissons, sont les plus relevés. Dans les plaines du centre, la nourriture est plus douce, telle le sauté de poulet aux feuilles de basilic. Au nord, on retrouve une grande influence de la cuisine birmane, telle que dans le célèbre potage au curry et nouilles, le kaoh soi. Quant au nord-est, sa cuisine est dérivée de la cuisine laotienne et, bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices, comme la salade de papaye, som tam, sont connus et appréciés au-delà de ses frontières.
Autrefois, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts le repas posé sur une natte. De nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Mais il peut arriver que, dans des restaurants routiers ou plutôt pauvres, les Thaïlandais mangent encore avec les doigts.
Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante devant des invités pour finir les repas en beauté.
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